Chapitre n° 37
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une fois que cette main glaciale et sanctifiante vous a effleuré.
Chap 37.
L’impitoyable faux de la mort
— Matthew, Matthew, mais qu’est-ce qui t’arrive ? Es-tu malade, Matthew?
C’était la voix de Marilla, une voix au débit haché qui trahissait une profonde inquiétude. Anne l’entendit au moment où elle venait de pénétrer dans le couloir, les bras chargés de narcisses blancs (commencer subscript)^(fin subscript)(commencer superscript)C19(fin superscript) Elle aperçut, en même temps, dans l’encadrement de la porte du porche, Matthew, un journal plié à la main, les traits tirés, le teint gris. Anne laissa tomber ses fleurs, et, d’un bond, elle l’eut rejoint de l’autre côté de la cuisine, en même temps que Marilla. Mais toutes deux arrivèrent trop tard. Avant qu’elles n’eussent pu l’atteindre,
Notes de LMM
LMM Note C19
- il lui faudrait fort longtemps, après ce jour-là, pour apprécier à nouveau la vue ou le parfum des narcisses blancs –
[Les Notes de Montgomery pour ce chapitre vont de C19 à K19; sur les pages de Notes 132 à 134.]
ANNOTATION TEXTE
« The reaper whose name is death » (Le faucheur dont le nom est la mort) : du premier vers du poème de Longfellow « The Reaper and the Flowers » (Le faucheur et les fleurs), 1839, qui porte sur la morts des innocents et des enfants. La première des sept strophes dit :
Il y a un faucheur qui a pour nom la mort,
Et, de sa faucille aiguisée,
Il moissonne les grains en un souffle,
Et les fleurs qui poussent entre eux.