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Chapitre n° 31 - (VERSO)

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obséder Anne sans arrêt, même le dimanche après-midi. Elle n’arrivait plus à réfléchir à autre chose, même à de grandes questions morales ou théologiques. Quand il lui arrivait de faire des cauchemars, elle se voyait, désespérée, cherchant en vain à lire son nom sur les listes d’élèves reçus à l’examen d’entrée. [sic] tout en haut, en grosses lettres, était affiché celui de Gilbert Blythe, mais le sien ne s’y trouvait pas.

Ce fut, malgré tout, un hiver joyeux, occupé et qui passa vite comme d’un coup d’aile. Les travaux scolaires étaient aussi captivants qu’avant, les rivalités en classe aussi prenantes. Sous les yeux d’Anne, admirative et passionnée, des champs de connaissances frai,s, fascinants et encore inexplorés ouvraient des brèches à ses pensées, (commencer subscript)^(fin subscript)(commencer superscript)à ses sentiments, (fin superscript)à ses ambitions.

Des collines apparaissent au-dessus des collines, et les Alpes



ANNOTATION PHOTO

Annonce parue dans un journal avec une petite illustration d'un magasin en haut et des mots en petits caractères en dessous

« Anne had bad dreams » (faire des cauchemars ) : les examens étaient redoutables, et suffisamment connus pour que les magasins locaux en tirent profit. On voit ici une annonce parue dans un journal de Charlottetown en 1897 dans laquelle on dit que chez Geo. Carter & Co. Booksellers & Stationers, les élèves trouveront tout ce qu’il leur faut pour l’examen : bloc-notes, papier ministre, encres, stylos, crayons… et ainsi de suite.
Island Newspapers

ANNOTATION TEXTE

« fres,h » (frai,s) : une rare marque de plume égarée, ou une virgule vagabonde, au milieu d'un mot.