Chapitre n° 20
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La petite chambre du pignon, dans l’ensemble, était restée la même : les murs toujours aussi blancs, la pelote d’épingles aussi coriace, les chaises droites, jaunes aussi droites que jamais. Et pourtant, toute l’atmosphère de la chambre était transformée. On y sentait (commencer subscript)^(fin subscript)(commencer superscript)battre le cœur d’(fin superscript)une nouvelle vie, dans tous les recoins, dans tous les objets, et cette vie n’avait rien à voir avec les manuels scolaires, les robes et les rubans, ni même avec la cruche bleue fêlée, placée sur la table, qui débordait de fleurs de pommier. On aurait dit que tous les rêves, rêves nocturnes, rêves diurnes, visibles de son occupante avaient pris forme – forme visible, quoique intangible – et que la pièce nue était maintenant entièrement tapissée de merveilleux tis voiles tissés à même les arcs-en-ciel et les rayons de lune. C’est à ce moment que survint Marilla
ANNOTATION PHOTO
« In all essential respects the little gable chamber was unchanged. » (La petite chambre du pignon, dans l’ensemble, était restée la même) : la chambre au pignon est d’Anne du Site patrimonial Green Gables qui, bien que remplie d'objets du quotidien, est encore imprégnée de quelque chose de la magie d'Anne.
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