Chapitre n° 15
260 de ses jours.
Autant elle pouvait détester Gilbert, autant elle aimait Diana(commencer subscript) ^(fin subscript)(commencer superscript)M8(fin superscript) Un soir, Marilla, qui revenait du verger avec un panier de pommes, trouva Anne assise toute seule, dans le crépuscule, près de la fenêtre de l’est, pleurant à chaudes larmes.
[– ] Mais qu’est-ce qui se passe encore, Anne? » demanda-t-elle.
– C’est Diana », fit Anne en sanglotant de plus belle. J’aime tellement Diana, Marilla. Je ne peux pas vivre sans elle. Mais je sais très bien que, lorsque nous serons grandes, Diana va se marier, elle va partir, elle va m’abandonner. Et alors, oh, que ferai-je? (commencer subscript)^(fin subscript)(commencer superscript)N8(fin superscript) J’ai déjà tout imaginé, le mariage et tout le reste : (commencer superscript)O8(fin superscript) Et puis, je me vois faisant mes adieu-eu-eux à Diana… Anne ne put continuer de parler tant ses sanglots devenaient douloureux.
Marilla se tourna, vite, pour
Notes de LMM
LMM Note M8
de tout l’amour que pouvait contenir son petit cœur passionné, tout aussi intense dans ses goûts et ses aversions.
LMM Note N8
Je déteste son mari, je le déteste de tout mon cœur.
LMM Note O8
Diana dans des vêtements (commencer strikethrough)blancs(fin strikethrough)blancs comme neige, avec un voile, aussi belle (commencer subscript)^(fin subscript)(commencer superscript) et majestueuse (fin superscript) qu’une vraie reine; et moi, la demoiselle d’honneur, (commencer strikethrough)le cœur brisé(fin strikethrough) vêtue aussi d’une jolie robe avec des manches bouffantes, mais le cœur brisé malgré mon visage souriant.