Chapitre n° 27
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il n’y a rien de réconfortant dans l’idée de perdre ses cheveux parce qu’on les a teint[sic] d’une couleur horrible, n’est-ce pas? Je vais pleurer sans arrêt pendant que tu me coupes les cheveux, si ça ne te dérange pas. Cela semble être une chose si tragique.
Anne pleura, en effet, mais, plus tard, dans sa chambre, elle s’observa dans une glace en affichant le calme des désespérées. Marilla s’était acquittée de sa tâche avec une conscience professionnelle sans faille : il avait fallu couper les cheveux d’Anne à la garçonne, aussi courts que possible. Le résultat n’était pas des plus heureux, Anne pour exprimer les choses avec délicatesse. Anne eut tôt fait de tourner le miroir contre le mur.
— Je ne me jetterai plus un seul regard tant que mes cheveux n’auront pas repoussé, déclara-t-elle avec fougue.
Puis, soudain, elle tourna remis le
ANNOTATION TEXTE
« shingle the hair » (couper… à la garçonne) : dans cette coupe, les cheveux sont coupés courts et près du crâne au niveau de la nuque, puis laissés progressivement plus longs vers le sommet de la tête.