Chapitre n° 2 - (VERSO)
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ou si la paresseuse et serpentante rivière Grafton s’était mise à déborder de son lit et à submerger la colline, Ludovic n’aurait pas été plus stupéfait. Cela faisait quinze ans qu’il raccompagnait Theodora chez elle après d’office religieux; et voilà que cet étranger d’âge mûr, auréolé par tout l’éclat des « États » venait de lui piquer calmement sa place et cela, sous ses propres yeux. Le plus affreux de l’histoire — et le plus cruel, aussi, — était que Theodora était partie avec lui de son plein gré; pis encore, elle avait, de façon évidente, apprécié sa compagnie. Ludovic sentît l’aiguillon d’une juste colère remuer dans son âme affable.
Arrivé au bout de l’allée qui menait chez lui, il s’arrêta à la barrière et contempla sa maison, érigée dans
ANNOTATION TEXTE
Passage de « The Hurrying of Ludovic » (Ludovic se hâte).