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Chapitre n° 17 - (VERSO)

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l’emporta par trois points;  le second mois, Anne le dépassa de cinq. Mais son triomphe fut gâché lorsque Gilbert la félicitât (commencer subscript)^(fin subscript)(commencer superscript)chaleureusement (fin superscript)devant toute l’école. Elle aurait tellement préféré qu’il se tordît dans les affres de la défaite!

M. Phillips n’était peut-être pas un très bon instituteur, mais une élève aussi fermement décidée à apprendre qu’Anne ne pouvait que faire des progrès. À la fin du trimestre, Anne et Gilbert passèrent tous deux en cinquième année et furent autorisés à amorcer l’étude des « branches », la géométrie, le français et l’algèbre



ANNOTATION TEXTE

« the branches » (les branches) : dans les écoles canadiennes du 19(commencer superscript)e(fin superscript) siècle et du début du 20(commencer superscript)e(fin superscript), les « branches » correspondaient aux trois matières d’apprentissage requises : lecture, écriture et arithmétique. Une fois qu'un élève avait acquis la maîtrise de ces branches (généralement après le quatrième niveau), il pouvait étudier d'autres « branches » de celles de base. En d'autres termes, il pouvait étudier des langues comme le français, le latin et le grec, ainsi que d'autres branches de l’arithmétique telles que la géométrie et l'algèbre. Beaucoup se contentaient des bases, mais ceux qui espéraient aller au secondaire ou à l'université devaient aller au-delà de ces bases.