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Chapitre n° 15 - (VERSO)

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aussi bien le regard sympathique de Diana que les hochements de tête indignés de Charlie Sloane et les sourires malicieux de Josie Pye. Quant à Gilbert Blythe, elle n’eut pas un regard pour lui! Elle ne jetterait jamais plus les yeux sur lui! Elle ne lui adresserait plus jamais la parole! Puis ce fut la fin de la classe, et Anne quitta la salle, sa tête rousse bien droite. Gilbert Blythe tenta de l’intercepter sur le porche.

– Je suis vraiment désolé de m’être moqué de vos cheveux, Anne, murmura-t-il, repentant. Vraiment. Ne m’en veuillez plus, allons!

Anne passa, dédaigneuse, sans un regard, sans même laisser paraître qu’elle eût entendu.

– Oh, Anne, comment peux-tu? » fit Diana, essoufflée, (commencer subscript)^(fin subscript)(commencer superscript)d’une voix où se mêlaient reproches et admiration(fin superscript), tandis qu’elles descendaient la route. Diana savait bien qu’elle n’aurait jamais



ANNOTATION TEXTE

« I'm awfully sorry I made fun of your hair, Anne » (Je suis vraiment désolé de m’être moqué de vos cheveux, Anne) : Montgomery fut à un certain moment la personne taquine d’une telle situation, bien qu'elle ait été, prétendument, poussée à le faire. En 1893, elle écrivait avec « Avoir mis Austin [Laird] très en colère après avoir écrit un poème sur lui à l'école aujourd'hui, intitulé "Le garçon aux cheveux d'Auburn". Il m’a mise au défi de le faire, donc il n'avait pas à se mettre dans tous ses états à ce sujet. » (17 février 1893, Complete Journals of L.M. Montgomery, The P.E.I. Years, 1889–1900, sous la direction de Mary Rubio et Elizabeth Waterston, Oxford University Press, 2013, p. 150).