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Chapitre n° 11 - (VERSO)

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et moi poussâmes un cri d’inquiétude. Tante Olivia était habituellement la plus timorée des femmes, mais voilà qu’elle semblait avoir oublié ce qu’était la peur. Elle continue à fouetter et à presser le pauvre Dick jusqu’à la gare, et nous avions beau l’assurer que nous avions tout notre temps, elle ne nous écoutait pas. Les gens que nous croisâmes ce soir-là ont sûrement cru que nous étions devenues folle Je retenais les rênes, Peggy agrippait le côté oscillant du boghei et tante Olivia se penchait vers l’avant, le chapeau et les cheveux rejetés en arrière de son visage figé aux joues étrangement rouges et maniait le fouet. C’est ainsi que nous traversâmes le village à toute allure et filâmes sur les quatre deux milles de route jusqu’à la gare.

Quand nous y arrivâmes à la gare où le train manœuvrait dans



ANNOTATION TEXTE

Passage de «  Aunt Olivia's Beau » (Le soupirant de tante Olivia).