Chapitre n° 1 - (VERSO)
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n’avait rien à se reprocher. Mais Emmeline était déterminée à ce que Prissy restât célibataire. Elle-même n’arrivait pas à se marier, ce qui la mortifiait déjà suffisamment.
Bien entendu, si Prissy avait eu une étincelle de courage, elle n’aurait pas cédé. Mais elle n’en avait pas du tout. Je crois qu’elle se serait tranché le nez si Emmeline lui avait ordonné de le faire. Elle était tout le portrait de sa mère. Si jamais une fille ne porta pas son nom, ce fut Prissy Strong. Il n’y avait absolument rien de fort en elle.
Un soir, après l’assemblée de prières, Stephen se dirigea comme d’habitude vers Prissy et lui demanda s’il pouvait la raccompagner. Thomas et mois nous nous trouvions [juste] derrière eux – nous [n’]étions pas mariés encore – et nous ne perdîmes par un mot
ANNOTATION TEXTE
Il y a une série inexplicable de chiffres dans le coin supérieur gauche de nombre des versos du manuscrit. Ils semblent avoir été écrits par Montgomery, mais ils ne semblent pas correspondre aux numéros de pages du manuscrit lui-même.
ANNOTATION PHOTO
Sur le premier verso, il y a des paragraphes de la nouvelle « The Courting of Prissy Strong » (Courtiser Prissy Strong) qui a d’abord été publiée dans la revue Housewife en juillet 1909, puis réimprimée dans Pittsburgh Post-Gazette Times en 1912 pour être ensuite incluse dans le recueil de nouvelles de Montgomery Chroniques d’Avonlea (1912).
KindredSpaces, LMMI, Bibliothèque Robertson
ANNOTATION TEXTE
Près des deux-tiers du manuscrit ont été écrits sur des feuilles que Montgomery avait utilisées précédemment. Sur ces feuilles réutilisées, le roman est écrit au « recto » (avant) des feuilles et l’ancien texte figure au « verso » (à l’endos) de chacune. Elle a biffé le texte de la plupart des versos, mais on peut encore lire et identifier le texte qui s’y trouve. Les versos (endos) du premier chapitre comprennent du matériel provenant de trois histoires différentes. Apprenez-en davantage sur les versos.