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Chapitre n° 5

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et négligée; Pas étonnant Marilla était assez fine pour lire entre les lignes de l’histoire d’Anne, et pour deviner la vérité. Il n’était guère surprenant qu’elle eût été si enchantée à l’idée d’avoir enfin un chez-soi. C’était malheureux qu’on eût à la renvoyer. Et si jamais elle, Marilla, succombait à cette inexplicable fantaisie de Matthew + la laissat rester. Matthew en avait incontestablement très envie et l’enfant semblait être une brave petite, agréable de caractère, disposée à apprendre.

— Elle a trop à raconter, pensait Marilla, mais on arrivera bien à la guérir de ça. Et, après tout, elle ne dit rien de grossier ni de vulgaire. (commencer subscript)^(fin subscript)(commencer superscript)Elle a des manières de vraie dame.(fin superscript) Ses parents étaient probablement des gens comme il faut.



ANNOTATION TEXTE

« divine the truth » (deviner la vérité) : la « vérité » que Marilla a pu deviner et que Montgomery a chois de ne pas décrire en détails dans son récit, a tout particulièrement intrigué ceux qui ont relu le toman. La préquelle de Budge Wilson, intitulée Anne... : Avant la maison aux pignons verts, complète certains détails décrits par Anne et les « vérités » sous-jacentes que Marilla a devinées. Par le jeu des flash-back et de la désorientation, la minisérie populaire de la CBC, Anne avec un E, présente parfois les souffrances qu’Anne a subies en raison du traitement sévère qui lui a été infligé dans sa tendre enfance. Il n'y avait pratiquement aucune règlementation uniforme pour protéger les orphelins à l’époque où se passe l’histoire d’Anne. L’héritage d’Anne.