Chapitre n° 36
592 666
Matthew et Marilla ce soir-là. Elle n’était pas retournée chez elle depuis le mois d’avril et fourmillait d’impatience. Diana était Les fleurs de pommiers étaient écloses, le monde semblait frais et neuf. Diana était venue l’attendre à Green Gables. Une fois rendue dans sa chambre blanche, Anne regarda où Marilla avait posé une rose sur le rebord de la fenêtre, Anne promena un regard heureux autour d’elle et poussa un profond soupir de bonheur.
— Oh, Diana, que ça fait du bien d’être de retour! Que c’est bon de revoir ces sapins pointus qui se détachent sur le ciel rose – et ce verger blanc, et cette brave vieille Reine des Neiges! (commencer subscript)^(fin subscript)(commencer superscript)Le parfum de la menthe n’est-il pas délicieux?(fin superscript) Et cette rose-thé – c’est un poème, un hymne et une prière tout à la fois! Et toi, Diana, que c’est bon de te retrouver!
— Je pensais que tu aimais cette Stella Maynard
ANNOTATION TEXTE
« to see those pointed firs » (de revoir ces sapins pointus) : dans Annotated Anne ont suggère qu’il pourrait s’agir d’un clin d’œil au livre populaire de Sarah Orne Jewett (1896) sur la vie rustique dans le Maine, The Country of the Pointed Firs (Le pays des sapins pointus) (1896). Rubio et Waterston rappellent aussi aux lecteurs (Norton Critical Edition, p. 230, n. 3) que l’œuvre de Montgomery a été comparée à celle de Jewett (entre autres). Pour une liste des autres auteurs, voir Complete Journals, Ontario Years, 1930–1933, 1(commencer superscript)er(fin superscript) mars 1930, p. 21.