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Chapitre n° 12

193 avec empressement. Je n’en mangerai qu’une ce soir, Marilla. Et je peux en donner la moitié à Diana, n’est-ce pas? L’autre moitié sera d’autant plus délicieuse pour moi que je les aurai partagées avec elle. C’est merveilleux de penser que j’ai quelque chose à lui offrir.

– Je dois dire, fit Marilla, une fois qu’Anne fut remontée dans son pignon, que cette enfant n’est pas avare. J’en suis fort aise, car c’est le défaut que je déteste le plus chez un enfant. Mon Dieu, il n’y a que trois semaines qu’elle est arrivée, et on croirait qu’elle a toujours été là. Je n’arrive pas à imaginer cette maison sans elle. Matthew, ne prends pas cet air comme si de je-te-l’avais-bien-dit! C’est déjà assez désagréable venant d’une femme,



ANNOTATION TEXTE

« sweet » (délicieuse) : Montgomery elle-même avait assurément souvent entendu la mise en garde de Marilla à Anne. Elle adorait les caramels et elle a souffert de maux de dents pendant des années.