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Chapitre n° 9 - (VERSO)

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c’est difficile à croire, comme nous le faisions parfois, que tante Olivia avait été une jeune fille.

Ce jour-là, elle cueillait les roses d’un air absent et faisait tomber les pétales dans son petit panier de foin d’odeur avec l’air d’une femme distraite par quelque chose. Nous nous taisions, sachant que les secrets de tante Olivia nous étaient toujours révélés en temps voulu. Quand les roses eurent été cueillies, nous les portâmes dans la maison, en file indienne, tante Olivia fermant la marche pour ramasser tout pétale que nous aurions pu laisser tomber. Dans la pièce du sud-ouest, où il n’y avait pas de tapis risquant d’être décoloré, nous les étendîmes sur les journaux posés sur le sol. Nous rangeâmes ensuite nos paniers de foin d’odeur



ANNOTATION PHOTO

Passage de « Aunt Olivia's Beau » (Le soupirant de tante Olivia) qui a d’abord été publié dans la revue Designer en juin 1905 et reproduit dans de nombreux autres journaux en Amérique du Nord et en Australie, puis dans and Chroniques d’Avonlea (1912). La publication originale comportait des illustrations de Harry A. Linnell. Voir la publication originale ici.