Warning: If you have a visual impairment, use the manuscript transcript version including the Lucy Maud Montgomery’s foot notes and contextual annotation references.

Chapitre n° 38 - (VERSO)

625 700

la ferme et de me loger quelque part (commencer subscript)^(fin subscript)(commencer superscript), chez elle, je présume(fin superscript). La vente ne rapportera pas grand-chose – la ferme est petite et les bâtiments sont vieux. Mais je pense que ça me suffira pour vivre. Je suis reconnaissante que tu aies cette bourse, Anne. Je suis bien triste de penser que tu n’auras pas de chez-toi où revenir passer tes vacances, voilà tout, mais je pense que tu t’y feras.

Sur ce, Marilla s’effondra et éclata en sanglots amers.

— Mais il ne faut pas vendre Green Gables, s’écria, très fermement, Anne.

— Oh, Anne, j’aimerais tellement pouvoir faire autrement! Mais je dois m’y résoudre : tu le vois toi-même. Comment rester ici toute seule? La solitude et les difficultés viendraient à bout de mes forces. Et puis, ma vue irait en déclinant, je le sais.

— Mais tu ne resteras pas seule ici, Marll Marilla. Je vais rester avec toi. Je ne vais pas à Redmond.



ANNOTATION TEXTE

« the buildings are old » les bâtiments sont vieux) : Montgomery savait d’expérience à quelle vitesse les vieilles maisons et les vieux bâtiments de ferme peuvent se détériorer. Elle avait choisi de rester avec sa grand-mère après le décès d’Alexander Macneill, en 1898. La maison de ferme tombait en désuétude, mais l’héritier d’Alexander Macneill, son fils aîné, refusait de la réparer parce qu’il voulait que sa mère emménage chez eux pour pouvoir donner la ferme à son propre fils