Warning: If you have a visual impairment, use the manuscript transcript version including the Lucy Maud Montgomery’s foot notes and contextual annotation references.

Chapitre n° 33 - (VERSO)

540 614

quoique ce soit à Matthew maintenant. Dans le temps, il écoutait encore mes conseils, mais à présent, il achète ce qu’il veut à Anne et les vendeuses de Carmody savent qu’elles peuvent lui refiler n’importe quoi. (commencer superscript)G18(fin superscript) Fais bien fais bien attention, Anne, ne laisse pas traîner le bas de ta robe près des roues du boghei, et enfile une veste chaude.

Puis, Mar Marilla descendit, pensant fièrement qu’Anne était vraiment ravissante,

— Un rayon de lune du front à la coro couronne.

Elle ne regretta qu’une chose, de ne pouvoir se rendre au gala, elle aussi, entendre déclamer sa fille.

— Je me demande si c’est vraiment trop humide pour ma robe, s’inquiétait Anne, anxieuse.

— Mais non, pas du tout, affirma Diana, tout en relevant

 

Notes de LMM

LMM Note G18
Du moment qu’on lui affirme que quelque chose est beau et à la mode, il sort son argent et il paie!



ANNOTATION TEXTE

« Mind you keep you keep your » (fais bien fais bien attention) : Montgomery écrivait-elle (ou copiait-elle) si rapidement qu’elle a laissé cette répétition.

ANNOTATION TEXTE

« One moonbeam from the forehead to the crown » (Un rayon de lune du front à la couronne) : citation d’Aurora Leigh, poème de la longueur d’un roman de 1859 d’Elizabeth Barrett Browning. Livre 4, vers 1011–1013, décrivant la raie dans les cheveux d'une femme.

« Personne ne sépare
ses cheveux avec une ligne d'argent comme toi,
Un rayon de lune du front à la couronne! »

Dans le poème, la poétesse Aurore parle avec mépris de l'attente d'un certain type de femme en matière de flatterie de la part d'un homme; ces vers sont un exemple de cette flatterie imaginaire. Il y a plusieurs passages dans Anne où Montgomery cite des passages (apparemment) complètement hors de leur contexte d'origine, invitant à des lectures directes et plus subtiles. Montgomery cite des passages d’Aurora Leigh, de manière beaucoup plus claire dans Émilie de la nouvelle lune 3 (1927) quand Émilie, l’écrivaine, peut enfin écrire de nouveau (Epperly, The Fragrance of Sweet-Grass: Montgomery's Heroines and the Pursuit of Romance, p. 191–196).