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Chapitre n° 33

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à Avonlea, elle devait être parée, coiffée, parée comme une véritable reine.

— Allons, tire encore un peu sur ce volant, bon, laisse-moi nouer ta ceinture, et maintenant, tes escarpins. Je vais te faire deux belles tresses, avec de gros nœuds blancs au milieu pour les tenir, non, non, pas de boucle sur le front, juste une raie, sans trop tirer les cheveux. Sais-tu, Anne, que Mme Allan te trouve l’air d’une madone quand tu es coiffée de cette façon? Rien ne te va mieux. Bon, et maintenant, derrière l’oreille, cette mignonne petite rose blanche. Il n’y en avait qu’une sur mon rosier, je l’ai gardée bien précieusement pour toi.



ANNOTATION TEXTE

« there » : avec ce trait de crayon isolé, Montgomery avoir voulu changer le mot « there » en « here » pour la version dactylographiée du roman. Le mot est « here » dans la version publiée.

ANNOTATION PHOTO

une couverture au pastel d'une jeune fille penchée au-dessus d'une clôture faisant signe à un soldat, des fleurs blanches au premier plan

« you look like a Madonna » (l’air d’une madone) : Montgomery reprend une image semblable et fait référence aux lis de la Madone à quelques reprises. Dans le chapitre intitulé « Réalisme et romantisme », dans Rilla d’Ingleside (1921), Rilla a l’air d’une madone aux yeux de Ken, alors qu’elle tient le petit Jims dans ses bras, debout parmi les grands lis (de la madone) et jette un regard au « tournant dans la route ». Cette scène est illustrée dans la page couverture de l’édition de 1938.
KindredSpaces, Collection Ryrie-Campbell