Chapitre n° 32
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la joie de voir étinceler de fierté les (commencer subscript)^(fin subscript)(commencer superscript)doux(fin superscript) yeux (commencer subscript)^(fin subscript)(commencer superscript)bruns(fin superscript) de Matthew. Ce serait, se disait-elle, une récompense juste pour tout le travail patient qu’elle avait fourni, les innombrables efforts qu’elle avait déployés pour s’y retrouver dans les équations arides et les conjugaisons rébarbatives.
Après ces deux semaines, ce fut au tour d’Anne de ‘hanter’ le bureau de poste, en la compagnie (commencer subscript)^(fin subscript)(commencer superscript)distraite (fin superscript)de Jane, Ruby et Josie, feuilletant les quotidiens de Charlottetown avec appréhension, les mains fiévreuses, une sensation de nausée au creux de l’estomac aussi pénible que celle qu’elles avaient pu ressentir au cours de la semaine des ele examens. Charlie et Gilbert, eux aussi, faisaient se livraient à cette activité; le seul à s’en abstenir fut Moody Spurgeon.
— Je n’ai pas le courage d’aller au bureau de poste lire le journal de sang-froid, avoua-t-il à Anne. Je vais attendre que quelqu’un vienne me révéler, à un moment donné, si j’ai réussi ou si j’ai échoué.
ANNOTATION TEXTE
« the Charlottetown dailies » (les quotidiens de Charlottetown) : il y avait alors de nombreux quotidiens à l’Île-du-Prince-Édouard, certains publiés le matin, d’autres l’après-midi et d’autres éditions quotidiennes. Selon Island Newspapers, « À un moment, au milieu des années 1890, l’Île-du-Prince-Édouard qui comptait à l'époque une population d'à peine 100 000 habitants, essentiellement rurale et très peu fortunée, soutenait au moins une douzaine de journaux, un total correspondant à celui de Londres, en Angleterre, qui comptait alors près de 5 millions d'habitants. »