Chapitre n° 32 - (VERSO)
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— Je t’écrirai mardi soir pour te raconter comment la première journée s’est passée, dit promit Anne.
— On ne verra que moi au bureau de poste, le mercredi, dit promit Diana.
Le lundi suivant, Anne partit pour la ville; le mercredi, Diana, fidèlement, se précipita au bureau de poste, pour recevoir sa lettre.
« Très chère Diana (écrivait Anne),
Nous sommes mardi soir, et je t’écris (commencer subscript)^(fin subscript)(commencer superscript)de la bibliothèque (fin superscript)de Beechwood. Hier soir, je me sentais horriblement seule dans ma chambre. J’aurais tant voulu que tu sois avec moi. Je ne pouvais pas me mettre à bûcher puisque j’avais promis à Mlle Stacy de ne pas le faire, mais cela a été (commencer subscript)^(fin subscript)(commencer superscript)aussi (fin superscript)difficile de ne pas ouvrir mon livre d’histoire que ça l’était de ne pas lire un roman avant d’avoir terminé mes leçons.
Ce matin, Mlle Stacy est venue
ANNOTATION TEXTE
« 90 » : Montgomery voulait certainement dire « 590 ».
ANNOTATION PHOTO

« got her letter » (pour recevoir sa lettre) : Anne prit probablement plaisir à imaginer qu'elle était une vraie dame, travaillant chaque jour à sa correspondance. Montgomery a collé cette illustration dans son cahier de coupures (cahier de coupures bleu, p. 14; Imagining Anne, p. 29).
Centre des arts de la Confédération
ANNOTATION TEXTE
« Dearest Diana » (Très chère Diana) : Montgomery a mis le premier guillemet, mais n’en a pas mis un à la fin de la lettre. Dans la première édition, il y a des guillemets, à partir du mot « here » mais celui-ci est tout en minuscules et le début de la lettre n’y est pas séparé des salutations.