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Chapitre n° 30 - (VERSO)

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Mlle Stacy de me pardonner et en lui jurant de ne plus jamais recommencer; j’ai même proposé de faire pénitence en ne jetant plus le moindre coup d’œil sur Ben Hur de toute la semaine, quitte à ne pas découvrir le vainqueur de la course de chars. Mais Mlle Stacy m’a dit qu’elle n’en exigeait pas autant et qu’elle me pardonnait bien volontiers. Finalement, je ne la trouve pas très gentille d’être venue ici cet après-midi pour te raconter tout ça.

— Mlle Stacy ne m’a pas glissé un mot de cette histoire, Anne, (commencer subscript)^(fin subscript)(commencer superscript)c’est uniquement ta mauvaise conscience qui te joue des tours(fin superscript). Tu n’avais pas d’affaire à apporter de romans à l’école. Tu n’en lis déjà que trop. Moi, quand j’étais jeune fille, on ne m’aurait jamais laissée même regarder un roman.

— Mais, Marilla, comment peux-tu dire que Ben Hur est un roman? C’est un livre rempli d’idées religieuses! protesta Anne. Bien entendu, il s’agit d’une lecture un peu trop passionnante pour qu’on la lise le dimanche, c’est pourquoi je la réserve pour les jours de semaine. En plus, je n’en lis maintenant



ANNOTATION PHOTO

photo dramatique de la course de chars, avec les chevaux courant vers le spectateur, Ben Hur derrière, avec les tribunes au loin

« how the chariot race turned out » (découvrir le vainqueur de la course de chars) : le climax du roman (et de ses adaptations subséquentes) est ici dramatisé dans une illustration d’E. Cameron qui date des années 1880.
Library of Congress