Warning: If you have a visual impairment, use the manuscript transcript version including the Lucy Maud Montgomery’s foot notes and contextual annotation references.

Chapitre n° 27

414 488

En plus, j’avais la ferme intention de me montrer particulièrement gentille dans d’autres circonstances, afin de compenser.

— Eh bien, fit Marilla, sarcastique, si j’avais décidé qu’il valait la peine de me teindre les cheveux, je les aurais au moins teints d’une couleur décente. Je ne les aurais sûrement pas teints en vert!

— Mais je ne voulais pas les teindre en vert, Marilla, protesta Anne, dépitée. Si j’ai été méchante, j’avais de bonnes raisons. Il m’a garanti que j’aurais des cheveux d’un superbe noir (commencer subscript)^(fin subscript)(commencer superscript)corbeau(fin superscript) – il m’a positivement assuré que ce serait le cas. Comment aurais-je pu le douter de sa parole, Marilla? Je sais bien, moi, comment on se sent lorsque quelqu’un doute de votre parole. J’ai la preuve D’ailleurs, Mme Allan soutient que nous ne devons jamais soupçonner quelqu’un de mensonge avant de détenir une preuve.

J’ai



ANNOTATION TEXTE

« beautiful (commencer subscript)^(fin subscript)(commencer superscript)raven black(fin superscript) » (superbe noir (commencer subscript)^(fin subscript)(commencer superscript)corbeau(fin superscript)) : Anne avait mentionné auparavant qu’elle aurait voulu avoir des cheveux d’une autre couleur, elle aurait voulu des cheveux « noirs comme l’aile d’un corbeau » de Scott, qu’Anne et Montgomery connaissaient bien : « Parmi des boucles sauvages et luxuriantes, / Dont le noir brillant pouvait faire honte / Au plumage de l'aile du corbeau. » Ces vers sont tirés d’une strophe qui revient plus tard dans ce chapitre.