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Chapitre n° 26 - (VERSO)

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ne « parla » pas à Anne Shirley durant tout le reste de l’hiver. À l’exception de ces menus accrochages, le travail, dans le royaume de Mlle Stacy, se poursuivit avec une régularité irréprochable.

Les semaines d’hiver passèrent. La saison était remarquablement chaude douce : il était tombé si peu de neige que Diana et Anne pouvaient se rendre à l’école pratiquement tous les jours par le sentier des bouleaux. Le jour de l’anniversaire d’Anne, elles y trottinaient gaiement, les yeux et les oreilles à l’affût, en dépit de leur caquetage, car Mlle Stacy leur avait affirmé qu’elles devaient bientôt écrire une composition sur « Une promenade dans les bois, en hiver », et il était de leur intérêt de se montrer observatrices.

— Tu te rends compte, Diana, j’ai treize ans aujourd’hui, fit remarquer Anne, d’une



ANNOTATION PHOTO

titre de l’article de Montgomery tout en majuscules

« Une promenade dans les bois en hiver » : en 1909, Montgomery allait écrire des textes sur les bois dans les quatre saisons. Ils ont tous été publiés dans Canadian Magazine en 1911 (ici, le titre de l’article dit qu’elle est l’autrice d’Anne of Green Gables). Montgomery a emprunté des passages de ces articles quand elle a écrit les propos de John Foster dans The Blue Castle (Le château de mes rêves) (1926). L'une des descriptions des saisons les plus intensément poétiques du roman, les premiers passages du chapitre 31, ont recours à de nombreuses des images de son propre texte « The Woods in Winter » (Les bois en hiver). Epperly, Through Lover’s Lane, p. 162.
KindredSpaces, LMMI, bibliothèque Robertson