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Chapitre n° 24

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Diana va chanter un solo. Moi, je joue dans deux dialogues (commencer subscript)^(fin subscript)(commencer superscript)N14(fin superscript) Les garçons, eux aussi, vont en présenter un. Et je vais réciter deux textes, Marilla. Je frissonne déjà rien que d’y penser Et nous finirons, mais à vrai dire, ce sont là des frissons de plaisir. Et nous finirons avec un tableau : Espoir, Foi et Charité. Diana, Ruby et moi y figurerons, toutes drapées de blanc, les cheveux dénoués. Je serai l’Espoir, les mains jointes – comme ça – et les yeux levés au ciel. (commencer subscript)^(fin subscript)(commencer superscript)O14(fin superscript) Josie Pye boude, parce qu’elle n’a pas eu le rôle qu’elle voulait dans le dialogue. Elle voulait jouer la reine des fées. Ç’aurait été le comble du ridicule, car qui a jamais entendu parler d’une reine des fées aussi énorme que Josie? Les reines des fées doivent être minces. Jane Andrews sera la reine, et je serai l’une de ses filles d’honneur. (commencer subscript)^(fin subscript)(commencer superscript)P14(fin superscript) Je vais avoir une couronne de roses blanches dans les cheveux, et Ruby Gillis me prêtera ses escarpins parce que je n’en

 

Notes de LMM

LMM Note N14
La Société contre les commérages et La Reine des fées.

LMM Note O14
Je vais répéter les textes dans le grenier. Ne t’affole pas si tu m’entends gémir. Je dois gémir (commencer strikethrough)dans un (fin strikethrough) à en fendre le cœur dans un des tableaux, et c’est vraiment difficile d’émettre des gémissements artistiques, Marilla.

LMM Note P14
Josie dit qu’à son avis, une fée rousse est tout aussi ridicule qu’une grosse fée, mais je ne me (commencer strikethrough)dérange(fin strikethrough) laisse pas déranger par ce que Josie dit.



ANNOTATION TEXTE

« The Society for the Suppression of Gossip » et « The Fairy Queen » (La société contre les commérages et La Reine des fées) [dans N14] : c’étaient des pièces de récitation populaires comme l’a noté Montgomery dans son journal, le 27 janvier 1911. Elle y identifiait ce qui était basé sur des faits et ce qui était imaginaire dans ses trois premiers livres, tout particulièrement dans Anne. Complete Journals, Vol. II, p. 355.

ANNOTATION PHOTO

les écoliers d’Avonlea, portant fausses barbes et l’air sombre sortant entre les rideaux pour leur tableau

« a tableau » (un tableau) : pour dire tableau vivant, ou image vivante, les tableaux étaient une forme de divertissement et d’art populaire dans lesquels les participants (généralement) costumés sont placés selon une scène ou une pose significative, puis révélés au public. Le tableau choisi par Mademoiselle Stacy, « Foi, espérance et charité » tiré de I Corinthiens, 13:13, dans la Bible : « Maintenant donc ces trois choses demeurent : la foi, l'espérance, la charité; mais la plus grande de ces choses, c'est la charité. »

Dans Anne of Green Gables–The Musical(commencer superscript)TM(fin superscript), la scène historique dépeinte dans un tableau est la rencontre des « Pères de la Confédération », en 1864, à Charlottetown, lorsque le Canada est né. Dans la comédie musicale, Mme Lynde devine gaiement (à tort) que le tableau représente « La dernière Cène ».
Centre des arts de la Confédération, photo de Louise Vessey