Chapitre n° 2 - (VERSO)
886732 35
mais Chris ne l’avait jamais su.
La vieille dame trouvait que c’était un merveilleux mois de juin. Elle ne détestait plus voir se lever le jour; au contraire, elle l’accueillait avec chaleur.
— À présent, chaque jour est un jour différent des autres, disait-elle avec jubilation, car chaque jour ne lui permettait-il presque pas toujours d’apercevoir Sylvia? Même les jours de pluie, la vieille dame bravait vaillamment ses rhumatismes pour se camoufler dans le bosquet d’épinettes dégoulinantes et regarder passer Sylvia. Les seuls jours où elle ne pouvait pas voir Sylvia étaient les dimanches et jamais dimanches n’avaient paru plus long à la vieille dame que ceux de ce mois de juin.
Un jour, le vendeur d’œufs lui
ANNOTATION TEXTE
Tiré de « La vieille dame Lloyd. »