Chapitre n° 16
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de cordial à la framboise. Oh, je vous en prie Je vous jure, j’en étais fermement convaincue. Oh, je vous en prie, ne dites pas que vous ne laisserez plus jamais Diana jouer avec moi, parce que, alors, un nuage noir de désespoir planera sur mon existence éternellement.
Ce discours, (commencer subscript)^(fin subscript)(commencer superscript)J9(fin superscript) n’eut pour effet que d’irriter davantage Mme Barry. Elle se méfiait des grands mots et des attitudes théâtrales d’Anne et s’imagina que l’enfant se moquait d’elle. C’est pourquoi, froide et cruelle, elle trancha :
– Je ne pense pas que vous soyez le genre de petite fille qui convienne à Diana. Vous feriez mieux de retourner chez vous et de vous conduire plus convenablement.
Les lèvres d’Anne tremblèrent.
– Ne me laisserez-vous pas voir Diana, une dernière fois, pour lui dire adieu? implora-t-elle.
– Diana est allée à Carmody
Notes de LMM
LMM Note J9
qui aurait, en un clin d’œil, attendri le bon cœur de Mme Lynde,