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Chapitre n° 12

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Anne dans le jardin et lui montrer tes fleurs. Cela vaudra mieux pour toi que de t’user les yeux sur ce livre. » O6»

Dehors, dans le jardin (commencer subscript)^(fin subscript)(commencer superscript)P6 (fin superscript)Anne et Diana s’échangeaient des regards timides au-dessus d’un massif de superbes lis tigrés.

Le jardin des Barry foisonnait de fleurs dont le charme sauvage eût certainement ravi le cœur d’Anne en tout autre temps moins alourdi par l’anxiété. Il était ceint d’énormes vieux saules et de très hauts sapins, au pied desquels croissaient des fleurs amoureuses d’ombre. (commencer superscript)Q6(fin superscript) Il y avait là des cœurs saignants roses, de grandes et magnifiques pivoines pourpres, des narcisses blancs odoriférants, des roses d’Écosse, délicates mais hérissées d’épines, des ancolies roses, bleues et blanches, des herbes à foulon couleur lilas. Il y avait aussi des massifs d’aurores,

 

Notes de LMM

LMM Note O6
Elle lit vraiment beaucoup trop, confia-t-elle à Marilla tandis que les petites filles sortaient, et je ne peux l’en empêcher, car son père l’encourage et se fait son complice. Elle est toujours plongée dans la lecture. Je suis contente qu’elle ait peut-être trouvé une compagne de jeux, cela l’incitera à sortir davantage.

LMM Note P6
noyé par la lumière douce du soleil couchant qui filtrait à travers les vieux sapins noirs à l’orée ouest de la propriété,

LMM Note Q6
De petites allées perpendiculaires, bien tracées, aux contours ornementés de coquillages, le traversaient tels d’humides rubans rouges; les plates-bandes étaient envahies d’une profusion de fleurs inusitées.



ANNOTATION PHOTO

une pivoine rose avec des feuilles vertes collée sur une page de cahier de coupures jaunie

« The Barry garden » (Le jardin des Barry) : Montgomery se passionnait pour le jardinage et bon nombre des fleurs qu’elle mentionne ici sont des fleurs qu’elle cultivait elle-même et qu’elle a mentionnée dans d’autres histoires. En 1901, elle écrivait dans son journal intime : « Il n'y a rien de plus doux au monde qu'un vrai jardin "à l'ancienne". ... Leur simple souffle est une bénédiction. » (Complete Journals, The P.E.I. Years Volume 1, 28 août 1901, p. 20).

Les cahiers bleu et rouge de Montgomery sont abondamment illustrés de coupures de fleurs colorées provenant de catalogues de graines comme celle-ci (cahier de coupures bleu, p. 18. Imagining Anne, p. 35).
Centre des arts de la Confédération