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Chapitre n° 10 - (VERSO)

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sans vergogne et tous ses airs compassés et réservés avaient complètement disparu. Elle l’embrassa au moins une douzaine de fois et lui dit qu’elle l’aimait – et je n’avais même pas envie de sourire. D’une certaine façon, la situation ne me paraissait plus cocasse et c’est pareil aujourd’hui, même si elle en fera indubitablement sourire d’autres. L’intensité des sentiments était si réelle qu’il n’y avait plus de place pour le ridicule. Ils étaient si proches l’un de l’autre que je ne me suis même pas sentie de trop.

Je les laissai en sécurité dans la cour de tante Olivia et repris le chemin de la maison, complètement oubliée par le couple. Mais dans la lumière que le lune qui tombait sur le devant de la maison, je



ANNOTATION TEXTE

Passage de «  Aunt Olivia's Beau » (Le soupirant de tante Olivia).