Chapitre n° 28 - (VERSO)

435 509

promontoire en aval, la virent couler sous leurs yeux et elles ne doutèrent pas un instant qu’Anne eût sombré avec l’embarcation. Elles restèrent un moment paralysées, (commencer subscript)^(fin subscript)(commencer superscript)blanches comme un drap, (fin superscript)figées d’horreur devant la tragédie, et puis, poussant des lamentations stridentes, elles se mirent à courir (commencer subscript)^(fin subscript)(commencer superscript)de manière effrénée (fin superscript)dans le bois, sans jamais s’arrêter alors qu’elles traversaient la route principale pour regarder vers le pont. Anne, s’accrochant désespérément à son point d’appui précaire, les vit qui détalaient et entendit leurs hurlements. L’aide ne tarderait pas à arriver, mais en attendant, sa position était très inconfortable.

Les minutes s’écoulèrent, chacune aussi longue qu’une heure pour la pauvre Anne belle au teint de lis. Pourquoi personne ne se montrait-il? Où étaient passées les filles?(commencer subscript) ^(fin subscript) (commencer superscript)H16(fin superscript) Et si personne ne venait? Et si la fatigue s’emparait d’elle, de ses muscles douloureux, et l’empêchait de tenir bon? Anne

LMM Note H16
Et si elles s’étaient toutes évanouies?